Alors que le Domaine de Chaumont-sur-Loire a de nouveau ouvert ses portes au public, profitez d’une balade au coeur de ses 32 hectares de parcs et jardins, et d’une plongée dans l’univers du biomimétisme, thème de la 30ème édition du Festival international des jardins. 

« Le biomimétisme au jardin », voilà une ambition qui entend réconcilier nature et création. La 30^ème édition du Festival international des jardins du Domaine de Chaumont-sur-Loire met cette année la nature, aussi bien la faune que la flore, au cœur des projets humains.

LE BIOMIMÉTISME, UNE MANIÈRE DE CRÉER

Toutes les idées ne sont-elles pas déjà dans la nature ? Le biomimétisme s’inspire des formes, matières, propriétés, processus et fonctions du vivant, source inépuisable d’inspiration, de connaissances et de recherches. Alors que dès 1487 Léonard de Vinci s’inspirait des ailes d’oiseau pour concevoir sa machine volante, de tout temps nombre de prouesses humaines ont été influencées par les prodiges de la nature. Au XXIème siècle désormais, à l’aune d’enjeux et de défis toujours plus nombreux et pressants, n’est-il pas pertinent d’imaginer une réinterprétation de la bio-inspiration ? Imiter des systèmes vivants et, en particulier, des écosystèmes naturels est l’une des clés de notre avenir. Mais au-delà encore, plutôt que s’inspirer du vivant, il s’agit désormais de fabriquer et créer avec le vivant. Sans aucun doute, l’univers du jardin peut devenir ce lieu où expérimenter et valoriser de nouvelles démarches.

DES JARDINS BIO-INSPIRÉS

Cette année, 24 équipes internationales et pluridisciplinaires ont été retenues par le jury du Festival, auxquels s’ajoutent des invités spéciaux parmi lesquels le designer Alexis Tricoire ou encore l’architecte et paysagiste Jean-Philippe Poirée-Ville. C’est ainsi qu’une trentaine de nouveautés et jardins sont à découvrir, inspirés du monde des abeilles, des araignées, des caméléons, des oiseaux, des zèbres, mais aussi des cactus, des lierres, des racines, des lotus… Tous nous parlent de symbiose, d’osmose, de métamorphose, d’interconnexion, d’entraide et de construction collective.

Garden_Lab, une nouvelle fois partenaire du Festival parraine cette année « Ce que l’on voit, ce que l’on sait », conception de Anne-Sophie Gouyen, Jean-Baptiste Dubois, Antoine et Sybille Du Peloux, et Louise Rué. Aujourd’hui, nous analysons, photographions, décortiquons. Mais savons-nous vraiment regarder ? D’un observatoire placé à l’entrée du jardin, ce dernier est imaginé pour nous réapprendre à observer la nature, à regarder au-delà du paysage pour capter les détails des espèces végétales ordinaires qui nous entourent, capturer l’invisible, ses fonctionnements, ses secrets, et ainsi mieux appréhender les démarches biomimétiques de demain.

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