Cette année et une nouvelle fois encore, Garden_Lab est partenaire de la 6ème édition du Carré des Jardiniers. Le concours emblématique de la filière paysage prendra ses quartiers au cœur du salon Paysalia à Lyon, du 30 novembre au 2 décembre 2021. Fin juin, les 5 finalistes de cette édition dédiée au « Jardin du bon vivant » ont été dévoilés.

Créé en 2011, le Carré des Jardiniers vise à promouvoir la profession de jardinier et mettre en lumière toutes les facettes de ce métier. Il s’agit de découvrir des talents mais aussi valoriser un savoir-faire unique auprès du grand public.

Les règles du concours sont simples : réaliser un jardin selon un thème donné. L’objectif ? Porter haut et fort les valeurs du jardinier. Les candidats sont évalués sur des critères techniques, créatifs et esthétiques autant que sur le savoir-être et les valeurs portées par le jardin. Le jury juge donc autant la composition de la palette végétale que l’interprétation du thème, les émotions générées, l’harmonie générale et la valorisation du métier.

Après une première phase de pré-sélection de dix candidats, le nom des cinq finalistes retenus a été dévoilé en juin dernier. Ces derniers présenteront leur jardin au salon Paysalia, du 30 novembre au 2 décembre 2021 à Lyon-Eurexpo. Chaque jardin sera apprécié par un jury de 16 personnalités de renom, présidé par le jardinier paysagiste Jean Mus. Le gagnant, dévoilé le 1er décembre, se verra remettre le titre de Maître Jardinier pendant deux ans. Pour cette édition 2021, un prix – le coup de cœur des étudiants – fait également son apparition. Cette nouvelle distinction permet d’impliquer de jeunes étudiants dans le concours et promouvoir ains les métiers et formations du paysage.

« LE JARDIN DU (BON) VIVANT »

Pour cette 6ème édition du Carré des Jardiniers, les candidats ont réfléchi au « jardin du (bon) vivant ». Un jardin uni avec la nature, nécessaire à notre corps autant qu’à notre esprit, à notre bien-être et à notre équilibre. Autrement dit, les candidats ont eu à imaginer un jardin où il fait bon vivre, se ressourcer, se régénérer. Il est parfois nourricier, mais toujours généreux. Il doit également être un jardin qui sait protéger et préserver le vivant, où la nature y reprend ses droits. 

QUI SONT LES CINQ FINALISTES DU CARRÉ DES JARDINIERS ?

STÉPHANE FRIRSCH – Cultivons notre bien-être

« À travers ce jardin, le réflexe est de revenir à l’essentiel, à notre terre nourricière. La nature accompagne l’homme depuis des millénaires, en lui donnant ce qu’elle a de meilleur. »
Stéphane Frirsch de la société Muller Paysages à Geispitzen (68) nous emmène dans une déambulation multi-sensorielle et émotionnelle. Telle une flânerie, différentes scènes végétales permettent d’apprécier toute à tour les plaisirs de la vie, du repos, de la détente et du partage, ainsi que les plaisirs de la table.
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GUILLAUME LACHANA – Jardin des villes, jardins des champs, jardin vivant

« Notre jardin aura un rôle pédagogique notamment en ce qui concerne l’avenir des sols et des supports de culture pour nos jardins, surtout en milieu urbain. »
Guillaume Lachana de Green Style à Pierre-Bénite (69) se penche sur la question de la fertilité des sols. Il propose un voyage entre deux univers pourtant bien antagonistes : la ville et la campagne. Un jardin hors-sol fait la part-belle à l’ingéniosité humaine. Un jardin ancré dans la terre laisse apparaître les racines des végétaux. Le jardinier nous propose un lieu résolument vivant.
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MATTHIAS ORSI – L’oasis du futur

« Notre parti pris est d’imaginer une forme originale d’oasis du XXIIème siècle, en considérant l’eau comme un trésor dans le jardin qu’elle façonne. »
Matthias Orsi d’ASCO Environnement à Aubagne (13) s’intéresse ainsi à la genèse du jardin : l’eau. Une structure centrale et aérienne capture l’eau sous toutes ses formes. Celle-ci est ensuite stockée dans des bassins pour se diffuser progressivement dans le jardin par des jeux de fontaines, de bassins et de rigoles. L’eau façonne ainsi une végétation spécifique en dessinant une succession de jardins.
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HÉLÈNE PÉPIN – À table !

« Le jardin se détermine par son usage. Et quoi de plus sympathique que de pouvoir se réunir autour d’une table, dans un luxuriant jardin avec des fruits à portée de main ? »
Hélène Pépin de Pépin Paysages à Marseille (13) imagine une table-jardin revisitée. Cette table est à la fois un lieu de détente et de partage qui s’articule autour d’un cœur de vie conçu comme un bosquet de verger en profusion de fruits. Tout le monde est invité à rentrer et à s’attabler autour de cet espace où il fait bon vivre.
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FRANCK SERRA – Human & Sens

« Tournant autour d’un espace bien-vivre et d’un espace bien-être, l’ensemble du jardin répond à la notion du sens que l’Homme recherche. »
Franck Serra de Serra Paysage à Coulounieix-Chamiers (24) nourrit notre quête de sens, de plaisir et de nature autour de deux espaces complémentaires : le bien-vivre et le bien-être. Il nous propose ainsi une balade parmi des sols vivants, une canopée de biodiversité, un théâtre nourricier, une table d’eau, ou encore une forêt luxuriante et bienveillante. Son jardin du (bon) vivant est à la fois vertueux et résilient.
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