Fougères et dentelle
Elle naît recroquevillée en boules brunes poilues, puis s’étire lentement en déroulant sa fronde. Elle achève son numéro par un salto arrière en dépliant ses…
DécouvrirC’est un jardin éphémère généreux, ingénieux, foisonnant d’idées et de végétal, conçu par Fabien Cuny. Il n’en est pas moins une source d’inspiration pour celles et ceux qui cherchent à aménager un coin à l’ombre.
Cet aménagement dégage d’emblée une impression de légèreté tant par sa conception que par le choix des matériaux employés : du fer à béton torsadé rouillé, du bois brûlé, de l’acier. Pour la petite histoire, ce jardin baptisé « Low Impact » a été conçu pour le salon Jardins, Jardin en 2017, dans l’idée de pouvoir être transposé ailleurs. La composition très dessinée de l’espace – 50 m2 au total –, marque l’esprit. L’ensemble est structuré par les cheminements en fer torsadé, qui se prolongent en assises bienvenues pour contempler le foisonnement végétal qui se déploie tout autour. Car l’autre star du jardin, c’est bien lui : le végétal qui s’immisce partout, occupant plus des trois quarts de la surface du jardin.
Les circulations ont été astucieusement surélevées, offrant la possibilité à la végétation de prendre place au-dessous. Ce qui a pour effet de doubler les surfaces horizontales : là où dans un autre jardin le chemin n’aurait eu qu’une fonction, ici, il donne également l’occasion de planter un massif, grâce à l’espacement suffisant entre chaque tige de fer pour laisser pénétrer la lumière utile aux plantes d’ombre. À travers ces passerelles ajourées, des tiges de prêle, de graminées ou encore des fleurs de géranium vivace traversent la grille. Fabien a eu l’idée de ces passages en hauteur lors d’un voyage en Nouvelle-Zélande. Il en a aussi rapporté l’image des fougères arborescentes (Dicksonia antartica) qui ponctuent les massifs de leur silhouette particulière. Leur luxuriance donne une touche d’exotisme à l’ensemble, tout comme le feuillage imposant des oreilles d’éléphant (Alocasia).
Ce jardin se veut « planétaire », car après l’évocation de l’Océanie, la référence au Japon est illustrée avec la barrière en bois brûlé, selon une technique ancestrale nommée Shou-Sugi-Ban. Cette méthode consiste à protéger le bois de façon naturelle en le carbonisant. La couleur noire est le troisième élément visuel fort de ce jardin. Une sculpture de Thierry Martenon, aux formes organiques et noire également, vient faire écho à la clôture. Cet encadrement sombre met admirablement en valeur les feuillages vert tendre d’une sélection végétale adaptée à la faible luminosité ambiante. C’est également la preuve que couleur noire et ombre font très bon ménage. Au bout du jardin, une serre cube, à la manufacture industrielle, ferme l’espace à vivre. L’endroit est idéal pour contempler ce paysage urbain, écouter l’eau sourdre de la fontaine et murmurer en passant dans les canaux prévus sous le cheminement en fer.
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