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Garden_Lab#13, Des arbres & des hommes. Arboretum du Vallon de l'Aubonne, en Suisse.

Arboretum du Vallon de l’Aubonne,
la forêt partagée !

Garden_Lab#13, Des arbres & des hommes. Arboretum du Vallon de l'Aubonne, en Suisse.

L’arboretum national du vallon de l’Aubonne en Suisse Romande est un exemple de paysage conservatoire, de gestion collégiale et d’engagement citoyen. Le public peut le visiter à tout moment et même être acteur de son entretien. Ce lieu unique est également un précieux observatoire du futur.

On vient ici en voiture, en bus, à vélo ou à pied tous les jours de l’année si cela vous chante. Une charmante route de moyenne montagne entre champs et arbres fruitiers, vous mène doucement à l’arboretum national du Vallon de l’Aubone. Aucune barrière, ni guérite marquera votre arrivée. Seule une modeste crousille fixée sur un panneau de bois engage le promeneur à participer aux frais d’entretien de ce lieu unique, prisé des Suisses. 50 000 visiteurs y viennent randonner dans des forêts plus ou moins jardinées et découvrent des collections d’arbres et d’arbustes originaires de toutes les régions tempérées du globe (3 500 espèces) et plus de  300 variétés fruitières anciennes et locales. L’expérience est intégrale et grandiose. Outre l’intérêt scientifique associé à la dimension conservatoire, les particularités de cet arboretum de 200 hectares sont d’étudier le comportement in situ des arbres dans l’environnement forestier et de partager ces expériences avec le public au point même de les impliquer dans sa gestion. 

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Le projet d’arbotenum est né en 1963 d’une discussion entre René Baban, adjoint au service des forêts du canton de Vaud et Paul Martin, négociant en primeurs. Quelques mois après, Paul Gardiol, inspecteur forestier leur signale un petit domaine qui pourrait correspondre aux souhaits du projet. Un site central en Suisse romande, entre les communes d’Aubonne et de Bière dans le canton de Vaud, à une dizaine de kilomètres au Nord du lac Léman, entre Lausanne et Genève. À 500 à 650 m d’altitude, le climat de plateau et de pied du Jura est représentatif d’une large zone suisse au climat intermédiaire, entre continental et océanique.

Jusque là, rien d’original lorsque l’on sait ce à quoi la passion de la botanique peut conduire. La particularité de l’initiative naît trois ans plus tard lorsqu’un quatrième protagoniste, Louis Cornuz, professeur de dendrologie à l’école d’horticulture de Genève, aide le trio à jeter les bases de la gouvernance de l’arboretum par le biais de l’Association de l’Arboretum du Vallon de l’Aubonne (AAVA). Car les quatre complices n’entendent nullement créer un sanctuaire secret. L’association sera l’instance de gestion du site. Ouverte à tout le monde, elle est composée de citoyens, de communes, de professionnels et d’entreprises. Elle compte aujourd’hui 1700 membres. Autre particularité introduite dès le départ, chacun peut être volontaire et participer à la création et à l’entretien des lieux. L’année 1968 marque le lancement officiel à la suite de l’acquisition d’un domaine de 7,4 hectares, suivi cinq ans plus tard de la création de la Fondation (FAVA), chargée des biens-fonds, assurant ainsi la pérennité de fonctionnement.

Garden_Lab#13, Des arbres & des hommes. Arboretum du Vallon de l'Aubonne, en Suisse.

Les collections botaniques épousent le relief du site, profitant de ses multiples microclimats.

En 2022, l’arboretum, via la FAVA est propriétaire de 80 hectares dont la moitié en forêts et l’autre moitié en terres agricoles mises en fermage. Cent vingt autres hectares de forêts appartenant à des propriétaires privés, à l’État suisse ou à des communes sont également gérés par l’AAVA.

Depuis la création, forestiers, pépiniéristes, paysagistes, étudiants en écoles d’horticulture, citoyens de toutes origines  se sont relayés pour la réalisation des aménagements paysagers et des plantations. 

Un tour du monde botanique

Le site choisi est très ouvert et découvert. Deux exploitations agricoles avaient déforesté le vallon mais abandonné leurs activités en raison de la pente, ingrate. Les vallonnements multiplient les microclimats. Milieux humides, secs, largement ensoleillés ou plein nord cohabitent dans un lieu dont la surface est somme toute modeste. Il est entouré de forêts assez préservées et alimenté en eau de surface par deux rivières, l’Aubonne et le Toleure, par les ruissellements sur les pentes et par deux nappes phréatiques.

Malgré cela, de gros œuvres seront nécessaires. Le terrain sera remodelé pour aménager les chemins, les deux étangs, déplacer la route d’accès et enterrer les lignes électriques. L’objectif est de donner de la cohérence à l’ensemble du site. «Les nouvelles plantations, disposées en fonction des masses forestières, accentuent les mouvements du terrain. Les cheminements, obliques à la pente, relient les points de vue et les plans d’eau», décrit l’architecte paysagiste en charge des aménagements Walter Brügger dans le bulletin technique de Suisse romande, édité en 2017. (…)

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Garden_Lab#13, Des arbres & des hommes.

 

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