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Apprendre à CAPTER L’EAU AU JARDIN, à lire dans Garden_Lab #8 L'eau : jeux & enjeux

Capter l’eau dans un « jardin de pluie »

Depuis quelques années, la belle bleue, passée au premier rang des préoccupations environnementales, fait désormais figure de tabou – a-t-on encore le droit d’arroser, d’irriguer ses plates-bandes ? Il existe cependant une manière simple d’animer son jardin, qui de surcroit contribue à épargner les nappes phréatiques : faire de cet espace un « jardin de pluie ».

Dans le jardin, l’eau est la ressource reine – par sa présence ou son absence, elle dicte les possibles. À une époque où l’on comptabilise les litres, l’eau des météores : brume, rosée, brouillard, pluie fine, précipitations, tempêtes…, devient une ressource tombée du ciel pour le jardinier soucieux d’écologie. Il s’agit alors d’apprendre à capter le précieux liquide et à convertir l’énergie générée par les précipitations en bruit et mouvement dès que tombent les premières gouttes.

Les jardins de pluie, une tradition ancestrale

Pour rencontrer des jardins où cette mise au service des événements météorologiques a été véritablement enlevée au rang d’art, il faut aller en Asie.  Au Japon – l’un des pays les plus pluvieux au monde – la nature est considérée comme sacrée, et les jardins traditionnels mettent donc en œuvre toute une série de dispositifs pour faciliter l’accueil et l’observation des phénomènes naturels.

Le long des maisons, des lits de gravier permettent par exemple d’apprécier le ruissellement. Accrochées au toit, des chaînes d’eau (kusadori doi en japonais) séparent la pluie goutte par goutte et la laissent s’écouler sur une surface dédiée. La végétation, elle aussi, joue le rôle d’indicateur météorologique : les mousses, ou le non-rayonnement de leur couleur, rendent visible la quantité d’eau qui est tombée récemment, comme dans le Jardin des Mousses à Kyoto.

Un répertoire onirique est mis à disposition, dans lequel s’insèrent des instruments particuliers qui incitent à la contemplation, tel le shishi-odoshi : ce tube de bambou pivotant retombe sur une pierre lisse dès qu’il se remplit d’eau.

Les eaux y sont ainsi plus ou moins vives ou calmes selon l’intensité de la pluie ou la saison, pour un ensemble de dispositifs qui rendent le jardin sensible au climat. L’ensemble témoigne d’une culture poétique qui outrepasse largement les limites du jardin. À l’image des haïkus, où un terme, une indication saisonnière suffit à colorer tout le poème, le jardin suit le rythme de la nature.

Apprendre à CAPTER L’EAU AU JARDIN, à lire dans Garden_Lab #8 L'eau : jeux & enjeux

A LIRE DANS GARDEN_LAB#08, L’EAU : JEUX & ENJEUX

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