Afin de végétaliser généreusement ce petit espace très minéral en plein soleil, il fallait des plantes capables de grimper, ramper, cascader et surtout résister !

Le sol sablonneux, très drainant, l’exposition fortement ensoleillée et le lieu clos abrité du froid constituent pour Stéphane Larcin des conditions favorables à la réalisation d’un jardin sec. La première idée est de poser un cadre rafraîchissant : guidées sur des câbles, des grimpantes (Trachelospermum jasminoides) investissent la façade, les rosiers (Rosa Banksiae ‘Alba Plena’) et Akebia quinata, mêlés de clématites (Clematis flammula), prennent d’assaut les claustras et les murs. Des thyms (Thymus hirsutus, Thymus ciliatus) se glissent entre les joints du dallage et Erigeron karvinskianus dans les interstices de l’escalier. Des végétaux tapissants et rampants (Muehlenbeckia complexa et Rosmarinus officinalis var. repens) débordent du muret. Des arbustes (arbousier, Pittosporum tobira, pistachier lentisque), tantôt taillés, tantôt au port libre, accompagnés de poteries plantées de Pittosporum tobira ‘Nanum’ structurent l’ensemble. Enfin, des massifs de vivaces (gaura, lavande, verveine de Buenos Aires, Achillea coarctata), de graminées (Carex remota, Stipa pennata) et de couvre-sol (Centaurea bella, Euphorbia myrsinites…) finissent de parer le jardin d’une touche colorée, graphique et moderne. Un paillage minéral réduit la pousse d’adventices, l’évaporation en été et l’humidité au pied des plantes en hiver.

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Cet article est extrait du dixième opus de la revue Garden_Lab : Jardins & sécheresse.
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