Cuivre au balcon
Quand un paysagiste inventif rencontre un forgeron de la nouvelle école, une idée lumineuse se transforme en brillantes jardinières au service d’une terrasse parisienne…
DécouvrirIl cherche l’équilibre entre ce qui est éclairé et ce qui ne l’est pas, joue avec la perspective et les reflets pour distiller de la magie par petites touches. Sa technique et sa sensibilité sont depuis vingt ans au service de l’illusion, de la douceur, de la convivialité et de la beauté.
TROIS QUESTIONS A FRANCK GUILLOT
Comment vous est venue cette envie de mettre en lumière les jardins ?
Je viens du monde de l’industrie, de la mécanique au sens de l’automobile et de l’aéronautique. C’est de là que je tiens la rigueur et la technicité que j’applique aujourd’hui, des dimensions qui sont peu enseignées dans l’univers du jardin, parfois inorganisé. J’ai d’abord travaillé pendant dix ans avec mon beau-frère paysagiste, qui m’a appris à être sensible aux lieux, puis je me suis mis à mon compte il y a une vingtaine d’années. Petit à petit je me suis hyper-spécialisé dans l’eau et la lumière. J’ai fait de belles rencontres et j’ai eu la chance de travailler pour des chantiers exceptionnels.
En quoi réside selon vous le talent de l’éclairagiste ?
Je suis dans la valorisation et l’analyse de l’endroit dans lequel je travaille. J’essaie de trouver toutes les solutions possibles, des solutions qui n’existent pas de jour ! Je fais apparaître ce qui existe dans une toile noire, mais les luminaires restent invisibles. Je ne vends pas de luminaires, je cherche les objets qui répondent à des besoins précis pour sublimer un espace, sans prendre le pas sur quoi que ce soit, sauf s’il y a une vraie demande. Les chantiers sont toujours du sur-mesure. Un décorateur doit trouver une solution pour chaque pièce, c’est la même problématique pour moi. Chaque jardin est un nouveau challenge pour dénicher le bon luminaire, adapter la bonne température de couleur (blanc chaud, blanc froid), les bons angles d’éclairage.
Comment procédez-vous pour comprendre un jardin ?
Je visite l’endroit, je ressens des choses. Je dégage des priorités, je hiérarchise les objets et les végétaux. Un jour un client m’a dit : « Je vois trop souvent cet olivier, je ne le trouve pas beau. » Je lui ai proposé d’éclairer le deuxième plan pour passer l’olivier en ombre chinoise, et ça a fonctionné. Ce qui est le plus difficile, c’est de savoir ne pas éclairer les choses. Ne pas éclairer trop loin, trouver un juste équilibre, ne pas suréclairer. Il y a aussi un travail de pédagogie afin d’expliquer l’importance de l’obscurité. On peut aussi faire des essais pour convaincre les clients en leur montrant l’intérêt de ne pas éclairer tel ou tel arbre.
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